
Le guano huppé a un corps noir avec une crête gris-bleu sur la tête. Il a un long bec crochu et une queue courte et arrondie. Très grand gibier à queue longue des forêts tropicales et subtropicales. On le voit souvent haut dans les arbres ou en train de voler dans la canopée de la forêt ; on ne le voit généralement pas dans les zones proches de l'homme, sauf dans certaines zones protégées en raison de la pression exercée par la chasse. Le plumage est globalement sombre (souvent noirâtre) avec une caroncule rouge vif sur la gorge ; des stries blanches sur le corps sont visibles de plus près. La crête est touffue et ne constitue généralement pas un élément marquant.
Habitats et répartition
Le guano huppé habite les forêts tropicales et subtropicales, préférant souvent les forêts humides de plaine et de montagne. On le trouve communément dans les forêts primaires et secondaires, à la lisière des forêts et parfois dans des zones d'arbustes denses qui offrent une couverture suffisante. Cet oiseau préfère les environnements où les arbres fruitiers sont abondants et où la canopée étagée offre une protection contre les prédateurs et une nourriture abondante. Géographiquement, l'aire de répartition du guano huppé s'étend du sud du Mexique à l'Amérique centrale, y compris le Guatemala, le Belize, le Honduras, le Nicaragua, le Costa Rica et le Panama, et s'étend jusqu'au nord-ouest de la Colombie et à l'ouest du Vénézuéla. Il réside généralement à des altitudes allant du niveau de la mer jusqu'à environ 2 400 mètres, s'adaptant à divers habitats forestiers au sein de cette vaste distribution.
Comportements et reproduction
Le guan à crête présente des comportements sociaux et d'accouplement intrigants. Ces oiseaux sont connus pour former des couples monogames pendant la saison de reproduction. Une fois appariés, ils se livrent à des parades nuptiales élaborées, y compris des cris synchronisés et un lissage mutuel. Leur structure sociale pendant cette période est relativement simple, centrée sur le couple lié, bien qu'ils puissent se joindre à de petites bandes en dehors de la saison de reproduction. La reproduction chez les guans à crête implique que la femelle construise un nid haut dans les arbres, fait de brindilles et de feuilles, où elle dépose une couvée de 2 à 3 œufs. Les deux parents participent à la défense du nid, mais c'est surtout la femelle qui couve les œufs pendant une période d'environ 28 jours. Après l'éclosion, les oisillons sont précoces, c'est-à-dire qu'ils sont relativement matures et mobiles dès la naissance, mais les soins parentaux se poursuivent jusqu'à ce qu'ils soient complètement envolés. Cette stratégie de reproduction garantit un taux de survie plus élevé dans les forêts tropicales denses qu'ils habitent.
Régime alimentaire
Fruits, graines, feuilles et petits vertébrés
Couleurs
Corps noir, crête gris-bleu sur la tête
Faits amusants
Les guans à crête sont principalement frugivores et se nourrissent d'une variété de fruits, de graines et de feuilles. Ils sont d'habiles grimpeurs et on les voit souvent perchés dans les arbres ou marchant sur les branches. Ces oiseaux sont connus pour leurs cris graves et gutturaux qui peuvent porter sur de longues distances. Ils se déplacent généralement par paires ou en petits groupes et se méfient.
Statut de conservation et efforts
Le guan à crête (Penelope purpurascens) est actuellement classé dans la catégorie "préoccupation mineure" par l'UICN, mais sa population connaît une tendance au déclin, principalement en raison de la perte d'habitat, de la chasse et de la fragmentation. La déforestation pour l'agriculture et l'exploitation forestière réduit considérablement son habitat, tandis que les pressions de la chasse augmentent en raison de sa taille et de sa valeur perçue comme gibier à plumes. Les efforts de conservation du guan à crête comprennent la création et la gestion de zones protégées pour préserver les habitats essentiels et l'application des règlements de chasse pour limiter le braconnage. Des initiatives telles que des projets de reforestation et des programmes de conservation communautaires sont également mis en œuvre pour restaurer les habitats dégradés et impliquer les populations locales dans les activités de conservation. Des programmes de surveillance sont en place pour recueillir des données sur les tendances des populations, ce qui permet d'adapter et d'informer les futures stratégies de conservation.